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Perte de Cheveux & coloration : Les colorations peuvent-elles entraîner une chute de cheveux ?

La réponse est non, voici l’explication :

Les produits colorants ne s’appliquent que sur la longueur des cheveux, ils ne pénètrent pas sous le cuir chevelu, là où sont situées les cellules de reproduction du cheveu. Ils ne peuvent donc pas déclencher une chute de cheveux.

Néanmoins, si vos colorations sont mal exécutées, avec un temps de pause excessif, ou si vous en faites trop souvent, elles risquent d’endommager gravement votre kératine. Les cheveux peuvent alors devenir cassants et tomber en brins, à toutes les longueurs, parfois même au ras du cuir chevelu. En ce sens, on peut parler de chute de cheveux. Mais, rassurez-vous, cette perte n’est que temporaire, dans la mesure où elle n'est pas dûe à des racines déficientes, et les cheveux qui succèderont aux cheveux cassés ne porteront pas trace des altérations passées. A condition, bien sûr, que vous ne continuiez pas à persécuter votre kératine par des traitements inappropriés.

Pour conclure, si vos cheveux tombent trop et de façon chronique, ce n’est pas imputable à vos colorations mais à d’autres facteurs : hormonaux, carentiels, médicamenteux…

Source : http://www.centre-clauderer.com/perte-cheveux/coloration.htm

Cheveux d'Hiver : De quoi nos cheveux souffrent en période hivernale ?

L'hiver apporte sa cohorte de malheurs capillaires : repousses trop faibles, pellicules à foison, cheveux électriques et « incoiffables ». L'alimentation est le premier coupable de tous ces maux, mais les variations de température entre l'extérieur et l'intérieur jouent aussi un rôle.

L’alimentation, premier coupable

Pendant la période hivernale, la nourriture est souvent plus riche et les corps gras ne s’expriment pas uniquement en surcharge pondérale, ils peuvent aussi influencer la vitalité des cheveux... En se transformant en graisses solidifiées, ils stagnent sous le cuir chevelu et brident le passage du sang vers les racines. Par conséquence, les nombreuses repousses, qui émergent après les chutes physiologiques de l’automne, risquent fort d’être fragilisées. Ceci d’autant plus, si un stress, une forte grippe ou tout autre malheur d’hiver vient affaiblir votre organisme.

Et les pellicules ? C’est en hiver qu’elles apparaissent le plus souvent, principalement encore à cause de notre nourriture. Explication : l’hiver, les aliments "acidifiants" (plats en sauce, charcuteries, chocolat…) ne sont pas suffisamment compensés par une alimentation plus "alcalinisante-cheveux" telle que fruits frais, légumes verts ou crudités. Il en résulte une moindre assimilation du foie et l’apparition de toxines qui, chez certains, se libèrent sous forme de pellicules au niveau du cuir chevelu.

Froid dehors, chaud dedans

Autre ennemi de nos cheveux, les changements de température entre le trop froid du dehors et le trop chaud du dedans. D’un côté, le froid est vasoconstricteur et affaiblit l’irrigation du cuir chevelu, de l’autre le chauffage artificiel le déshydrate, en rendant l’air plus sec. Pour les peaux fragiles, ces continuelles variations d’atmosphère peuvent déséquilibrer le PH du cuir chevelu et déclencher l’apparition d’irritations et de pellicules (autre raison de les voir foisonner en hiver).

Conseils pratiques 

Si vous avez perdu beaucoup de cheveux pendant l'automne, ménagez vos repousses en consommant le moins possible d’aliments riches en graisses saturées : charcuteries, fast-food, graisses cuites, sucres industriels, pain blanc, alcool…

Si vous avez des pellicules ou des démangeaisons, vous aiderez à leur disparition en préférant des aliments alcalinisants aux aliments acidifiants. Vous consommerez des fruits frais, avant ou entre les repas (vous éviterez ainsi les fermentations gastriques). Pour la même raison, vous essayerez de manger des légumes verts, au moins une fois par jour.

Dans les deux cas, des massages du cuir chevelu sont recommandés, pour éliminer les impuretés sébacées (graisses solidifiées) qui se forment autour des racines de vos cheveux.

Source : http://www.centre-clauderer.com/cheveux_saisons/hiver.htm

Histoire et origines des dreadlocks

Tout d'abord pour éviter de s'emmêler les mots un peu de terminologie s'impose ! Ces mèches de cheveux emmêlées se nomment dreads, locks, dreadlocks, cadenettes en bon français mais certainement pas rasta, abréviation de rastafari, mouvement religieux et politique jamaïcain. Les premières traces de dreadlocks viennent de l'Egypte antique ou la famille royale et les hauts dignitaires politiques les portaient soit au naturel soit en perruque. Très présente dans la culture africaine dès 2000 ans avant notre ère, on les trouves aussi dans la culture indienne portées par le dieu Shiva, au Mexique arborées par les aztèques dès le 14éme siècle avant JC, mais aussi par les peuples germaniques, les grecs, les celtes... une coiffure universelle ! Ces stalactites capillaires ont souvent eu une connotation religieuse: les Nazarites du judaïsme, les sâdhu de l'hindouisme, les Derviches et les moines coptes du christianisme en ont portés. La Bible fait régulièrement références aux dreadlocks, notamment par Jean le Baptiste et surtout par Samson qui en portait sept et perdit sa légendaire force lorsqu'elles furent coupées. Les locks ont gagné en popularité dans les années 80 avec le reggae et son ambassadeur Bob Marley. Depuis, le port de dreads a souvent une signification politique, symbole d'individualisme de rébellion contre les limitations traditionnelles. Aujourd'hui, les mouvements cybergoth et kawaï usent de locks synthétiques et colorées comme apparat. La dreadlock est définitivement et depuis l'antiquité, universelle a toutes les religions et cultures à travers le monde, un beau méli-mélo !

Source: http://www.artizup.fr/MesCheveux/ToutSurLeCheveu/histoire-et-origines-des-dreadlocks/?niveau=3&id=108&page=6